Les devoirs du journaliste selon Albert Camus
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Le manifeste que nous publions a été rédigé par Albert Camus (1913-1960)
près de trois mois après le début de la seconde guerre mondiale. Il a alors
26 ans...
Salvador Dali 29 Novembre 1939
samedi 18 juillet 2009 par Fabrice Retailleau Copywriter
Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech, 1er Marquis de Púbol, connu sous le nom de Salvador Dalí, (11 mai 1904 - 23 janvier 1989) était un artiste-peintre surréaliste, sculpteur et un scénariste (cinéma) espagnol. Il est né et mort à Figuières, en Catalogne, où il créa d'ailleurs son propre musée en 1974, le Teatre-Museu Gala Salvador Dalí.
La Catalogne aura toujours une place privilégiée dans son œuvre comme dans sa vie. Dalí est né le 11 mai 1904 (en Catalogne). Son père Salvador Dalí i Cusí était un homme autoritaire et aurait été responsable de la mort du frère ainé de Dalí appelé Salvador, né le 2 mai 1901 et décédé deux années plus tard.
À sept ans, il peint son premier tableau et veut être Napoléon Bonaparte. En 1922, après un bac obtenu facilement, Dalí entre à l'École des Beaux-Arts de San Fernando, à Madrid. Il se lie d'amitié avec Federico García Lorca et Luis Buñuel mais l'enseignement le déçoit et il se fait expulser pour avoir incité les étudiants à manifester contre l'incompétence d'un nouveau professeur.
Salvador Dalí et Man Ray à Paris en 1934, photo par Carl Van Vechten, photographe américain
En 1924, encore inconnu, il illustre son premier livre : le poème en catalan « Les bruixes de Llers » (« Les sorcières de Llers »), du poète Carles Fages de Climent, ancien camarade de Dalí á l'Institut de Figueres.
En 1926, il fait un premier voyage à Paris et y rencontre Pablo Picasso. Trois ans plus tard, il retourne dans la capitale française, en compagnie de Buñuel, pour le tournage d’Un chien andalou, auquel il participe au scénario. C'est la rencontre décisive avec les surréalistes : Tristan Tzara, Louis Aragon, André Breton, Paul Éluard… et sa femme, Gala. L'apparition de celle-ci est une révélation : il l'a rêvée et peinte avant de la connaître; ils ne se quitteront plus.
L'année 1929 est décisive dans la vie de Dalí puisque c'est celle qui le verra intégrer officiellement le mouvement surréaliste.
En 1930, il veut se suicider a cause d'un chagrin d'amour mais il en est empêché à temps par des amis qui avaient eu vent de son projet. Depuis ce jour, il fut considéré comme un fou déséquilibré.
En 1932, Dalí participe à la première exposition surréaliste aux États-Unis et obtient un succès triomphal. Il accumule les idées et Gala essaie de vendre ses inventions souvent jugées trop folles. C'est le début de la méthode paranoïaque-critique qui veut crétiniser le monde, comme Alfred Jarry voulait le décerveler. Aux récits de rêves et à l'écriture automatique des surréalistes, Dalí ajoute l'objet irrationnel au fonctionnement symbolique. Cependant, à l'issue d'une réunion mémorable, il se fait exclure du mouvement par André Breton qui lui reproche ses actes contre-révolutionnaires (manifestation pro-fasciste et admiration pour Hitler). De 1939 à 1948, il s'exile à New York et ses toiles témoignent de ses découvertes du nouveau continent (Poésie d'Amérique, par exemple).
« Pour pénétrer dans la réalité, j'ai l'intuition géniale que je dispose d'une arme extraordinaire : le mysticisme, c'est-à-dire l'intuition profonde de ce qui est, la communication immédiate avec le tout, la vision absolue par la grâce de la vérité, par la grâce divine. »
Cette profession de mysticisme, Dalí va l'appliquer jusqu’à la fin de sa vie aux œuvres qu'il lui reste à créer. Le gigantisme atteint ses dernières toiles, grouillantes de personnages dionysiaques, où il réunit toutes les tendances en -isme : pointillisme, surréalisme, tachisme…
Dalí s'intéressa aussi à bien d'autres arts, et fut en particulier fasciné par le cinéma, la photographie, la mode ou la publicité. En outre, il était passionné par les sciences, notamment par la théorie de la relativité d'Albert Einstein qu'il a représenté à sa façon dans les célèbres « montres molles » de son tableau Persistance de la mémoire.
Selon le couple Lacroix, en 1980, Salvador Dalí aurait semble-t-il été victime d'une dépression nerveuse et ses proches vont commencer à régenter les visites que le maître reçoit.
En 1982 Dalí est fait marquis de Pubol où il vit dans le château qu'il a offert à sa femme. En mai 1983, il peint son dernier tableau, La queue d'aronde. En 1984, il est très gravement brûlé lors de l'incendie de sa chambre, au château de Pubol. Il meurt le 23 janvier 1989 d'une défaillance cardiaque. Conformément à sa volonté, il se fera embaumer puis exposer dans son « Teatre-Museu », où il repose désormais. Une simple pierre indique le lieu de sa sépulture. Par testament, il lègue une grande partie de ses biens et de son œuvre au gouvernement espagnol. Lire la suite...
Les Petites Phrases de Salvador Dalí
vendredi 17 juillet 2009 par Fabrice Retailleau Copywriter
Ceux qui ne veulent imiter personne ne créent jamais rien.
Il y a des jours où je pense que je vais mourir d'une overdose d'autosatisfaction.
Il y a toujours un moment dans leur vie où les gens s'aperçoivent qu'ils m'adorent.
Je n'aime lire que ce que je ne comprends pas. Ne comprenant pas, je peux imaginer des multiples interprétations.
Je suis pratiquant, mais pas croyant.
L'activité paranoïaque critique est une force organisatrice et productrice de hasard objectif. La Conquête de l'irrationnel (1935)
L'adolescence est l'apparition des premiers poils. La Vie secrète de Salvador Dali (1979)
L'amour, ça commence par la tête, et ça finit par trois petites gouttes dans le tuyau du pipi.
L'Espagne n'est pas un jardin, ni l'Espagnol un jardinier. L'Espagne est une planète où les roses sont des ânes pourris " La Vie secrète de Salvador Dali (1979)
La beauté sera comestible ou ne sera pas.
Les Cocus du vieil art moderne
La culture de l'esprit s'identifiera à la culture du désir.
Le Surréalisme au service de la révolution, n° 3
La différence entre les surréalistes et moi, c'est que je suis surréaliste!
La différence entre un fou et moi, c'est que je ne suis pas fou.
Le moins que l'on puisse demander à une sculpture, c'est qu'elle ne bouge pas.
Les Cocus du vieil art moderne
Le poète doit, avant qui que ce soit, prouver ce qu'il dit.
Métamorphose de Narcisse
Le public n'a pas besoin de grande peinture mais de meilleures moustaches.
Les deux choses les plus heureuses qui puissent arriver à un peintre contemporain sont: primo, être espagnol, et secundo, s'appeler Dali. Elles me sont arrivées toutes les deux.
Lorsque les trains déraillent, ce qui me fait de la peine, ce sont les morts de première classe.
M. Dali, quel est votre secret pour avoir du succès? - - Offrir du bon miel à la bonne mouche au bon moment et au bon endroit.
Ma vie entière a été déterminée par deux idées antagoniques: le sommet et le fond.
Mes plus beaux souvenirs, ce sont ceux du futur.
Ne craignez pas la perfection. Vous n'y parviendrez jamais.
Offrir le bon miel à la bonne bouche, au bon moment et au bon endroit.
On comprendra un jour que Raphaël et Vermeer avaient déjà tout découvert en peinture. C'est pourquoi au lieu de persister fastidieusement à théoriser, pour tenter de redécouvrir la peinture... Peignons ! Avant-propos du catalogue de l'exposition à la galerie Bignou, 1945
Pas de chef-d'oeuvre dans la paresse!
Peintre, si tu veux t'assurer une place prédominante dans la Société, il faut que, dès ta première jeunesse, tu lui donnes un terrible coup de pied dans la jambe droite.
La peinture est la face visible de l'iceberg de ma pensée.
Je considère l'amour comme l'unique attitude digne de la vie de l'homme.
Ne craignez pas d'atteindre la perfection, vous n'y arriverez jamais.
Dormir est une façon de mourir ou tout au moins de mourir à la réalité, mieux encore, c'est la mort de la réalité. Extrait de La femme visible
Les sanglantes osmoses du rêve et de l'amour occupent entièrement la vie de l'homme.
Extrait de La femme visible
Les erreurs ont presque toujours un caractère sacré. N'essaye jamais de les corriger.
Extrait de Journal d'un génie
Il vaut mieux péter pour tuer le temps, que de médire, de faire des libelles ou de mauvais vers.
Extrait de Journal d'un génie
La critique est une chose sublime. Elle est digne seulement des génies.
Extrait de Journal d'un génie
La jalousie des autres peintres a toujours été le thermomètre de mon succès.
Extrait de Journal d'un génie
Les bals les plus réussis sont ceux dont on parle le plus sans y être allé.
Extrait de Journal d'un génie adolescent
Ce soir, pour la première fois depuis au moins un an, je regarde le ciel étoilé. Je le trouve petit.
Extrait de Journal d'un génie
Ne t'occupe pas d'être moderne. C'est l'unique chose que malheureusement, quoi que tu fasses, tu ne pourras pas éviter d'être. Extrait de Journal d'un génie adolescent
Le surréalisme, c'est moi. Extrait de Journal d'un génie
Le snobisme consiste à pouvoir se placer toujours dans les endroits où les autres n'ont pas accès.
Extrait de Journal d'un génie
La nature aime se cacher.
Tout influe sur moi, rien ne me change.
L'unique chose dont le monde n'aura jamais assez est l'exagération. Extrait de Journal d'un génie adolescent
Pas de chef-d'oeuvre dans la paresse !
Il y a toujours un moment dans leur vie où les gens s'aperçoivent qu'ils m'adorent.
Qui sait déguster ne boit plus jamais de vin mais goûte des secrets.
Comme les homards, les jeunes filles ont l'extérieur exquis. Comme les homards, elles rougissent quand on veut les rendre comestibles. Extrait de Pensées et anecdotes
L'unique différence entre un fou et moi, c'est que moi je ne suis pas fou. Extrait de Journal d'un génie adolescent
L'activité paranoïaque critique est une force organisatrice et productrice de hasard objectif. Extrait de La conquête de l'irrationnel
Lorsque les trains déraillent, ce qui me fait de la peine, ce sont les morts de première classe.
La révolution russe, c'est la révolution française qui arrive en retard, à cause du froid.
L'amour, ça commence par la tête, et ça finit par trois petites gouttes dans le tuyau du pipi.
Je suis pratiquant, mais pas croyant.
Ma vie entière a été déterminée par deux idées antagoniques : le sommet et le fond.
Le moins que l'on puisse demander à une sculpture, c'est qu'elle ne bouge pas.
Extrait de Les cocus du vieil art moderne
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Salvador Dali et la science
mardi 18 novembre 2008 par Fabrice Retailleau Copywriter
Dalí était un avide lecteur de littérature scientifique qui recherchait la compagnie des hommes de science, parmi lesquels des prix Nobel, avec lesquels il pouvait discuter aussi bien de mécanique quantique que de mathématiques ou de génétique. Sa fascination pour la science se retrouve dans son art. Cet aspect méconnu de sa personnalité a fait l'objet en 2004 d'un film documentaire intitulé The Dali Dimension: A Genius’ Lifelong Obsession with Science et il a été abordé lors du colloque international "Salvador Dalí à la croisée des savoirs" qui a eu lieu en Suisse en 2005. A rendu de l'amitié avec l'historien et scientifique Alexandre Deulofeu, aussi ampourdanais comme lui-même.
Dali : quand la science et le surréalisme ne font qu'un
Original pour les uns, véritable génie pour les autres, Salvador Dali, grand artiste du XXe siècle était un féru de science. Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder de plus près ses œuvres. Mathématiques, génétique ou encore physique quantique… Dali s'en sert comme source d'inspiration.
Grand peintre et sculpteur espagnol du siècle dernier, Salvador Dali a marqué la mouvance surréaliste. Souvent taxé de génie fou, Dali était un touche à tout. Boulimique de connaissances et de science, il sublime chaque discipline scientifique au travers d'incroyables sculptures et tableaux. Parmi ses amis, il comptait Jim Watson, physicien ou encore René Thorn, mathématicien de renom. A sa mort, on a retrouvé comme livres de chevet ceux de Stephen Hawking, astrophysicien et de Matila Ghyka, mathématicienne. Jamais la science n'aura bénéficié d'un porte-parole aussi illustre.
Dali, un homme de science
Dès les années 30, Salvador Dali s'intéresse à l'optique et plus particulièrement aux illusions possibles de créer avec des images. L'œuvre "L'homme invisible" est le première représentation d'une image double réalisée par l'artiste. Suivront "Espagne" ou encore "L'énigme sans fin".
En 1940, il s'emballe pour la cosmologie et la physique quantique. De cette passion soudaine émergera "Marché aux esclaves avec apparition du buste de Voltaire". Mais la seconde guerre mondiale met fin à cet engouement et le plonge au cœur de la physique nucléaire. La responsable ? La bombe d'Hiroshima en 1945 lancée par les Américains sur les ennemis japonais. "Idylle atomique et uranique mélancolique" en est une des preuves. D'autres œuvres dont le nucléaire est le leitmotiv suivront toute la fin des années 40.
Les mathématiques deviennent son projet sujet d'inspiration dès les années 50. En l'occurrence, les spirales logarithmiques le fascinent. Merci Fibonacci et le nombre d'or. "Figure rhinocérontique de l'Illisos de Phidias" en 1954 montre son obsession pour la corne de rhinocéros construite selon une spirale logarithmique.
Mais la période qui souligne réellement son amour des sciences est celle de 1962 à 1978 ; une période marqué par son vif intérêt pour la génétique et plus précisément la molécule d'ADN dont la beauté structurelle intrigue et émerveille l'artiste.
Précurseur de l'ADN
Salvador Dali peut se targuer d'avoir été le premier à se saisir de la structure de l'ADN au travers de ses œuvres. La majorité des autres artistes s'en est emparé à partir des années 80 comme les sculpteurs Roger Berry avec "Portrait of a DNA sequence" et Charles Jencks avec "Spirals Time-Time Spirals".
La plus célèbre peinture de Dali illustrant la structure d'ADN en double hélice est incontestablement "Galacidalacidesoxyribonucleicacid". Fini en 1963, ce tableau rend hommage à cette découverte faite par Jim Watson et Francis Crick, leur valant au passage le prix Nobel de physiologie-médecine en 1962.
Le nom de cette œuvre résulte d'une association des noms de Gala, femme de Dali, d'acide désoxyribonucléique (ADN) et de Dali lui-même. Vous avez dit complexe ? L'artiste est un original et aime la provocation. La peinture évoque les trois moments de notre existence : la mort est suggérée à droite de l'œuvre par des hommes tenant des fusils disposés de la même manière que les bases composants l'ADN ; la vie à gauche par la molécule d'ADN et enfin l'au-delà symbolisé au milieu du tableau avec Dieu.
Cette fascination pour la structure en double hélice de l'ADN suivra Dali jusqu'à sa mort. ? Pour lui, l'ADN était la preuve de l'existence de Dieu. Qui pouvait créer une structure aussi parfaite ? Une vision que ne partageaient pas les scientifiques Watson et Crick.
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Dali : quand la science et le surréalisme ne font qu'un
Original pour les uns, véritable génie pour les autres, Salvador Dali, grand artiste du XXe siècle était un féru de science. Pour s'en rendre compte, il suffit de regarder de plus près ses œuvres. Mathématiques, génétique ou encore physique quantique… Dali s'en sert comme source d'inspiration.
Grand peintre et sculpteur espagnol du siècle dernier, Salvador Dali a marqué la mouvance surréaliste. Souvent taxé de génie fou, Dali était un touche à tout. Boulimique de connaissances et de science, il sublime chaque discipline scientifique au travers d'incroyables sculptures et tableaux. Parmi ses amis, il comptait Jim Watson, physicien ou encore René Thorn, mathématicien de renom. A sa mort, on a retrouvé comme livres de chevet ceux de Stephen Hawking, astrophysicien et de Matila Ghyka, mathématicienne. Jamais la science n'aura bénéficié d'un porte-parole aussi illustre.
Dali, un homme de science
Dès les années 30, Salvador Dali s'intéresse à l'optique et plus particulièrement aux illusions possibles de créer avec des images. L'œuvre "L'homme invisible" est le première représentation d'une image double réalisée par l'artiste. Suivront "Espagne" ou encore "L'énigme sans fin".
En 1940, il s'emballe pour la cosmologie et la physique quantique. De cette passion soudaine émergera "Marché aux esclaves avec apparition du buste de Voltaire". Mais la seconde guerre mondiale met fin à cet engouement et le plonge au cœur de la physique nucléaire. La responsable ? La bombe d'Hiroshima en 1945 lancée par les Américains sur les ennemis japonais. "Idylle atomique et uranique mélancolique" en est une des preuves. D'autres œuvres dont le nucléaire est le leitmotiv suivront toute la fin des années 40.
Les mathématiques deviennent son projet sujet d'inspiration dès les années 50. En l'occurrence, les spirales logarithmiques le fascinent. Merci Fibonacci et le nombre d'or. "Figure rhinocérontique de l'Illisos de Phidias" en 1954 montre son obsession pour la corne de rhinocéros construite selon une spirale logarithmique.
Mais la période qui souligne réellement son amour des sciences est celle de 1962 à 1978 ; une période marqué par son vif intérêt pour la génétique et plus précisément la molécule d'ADN dont la beauté structurelle intrigue et émerveille l'artiste.
Précurseur de l'ADN
Salvador Dali peut se targuer d'avoir été le premier à se saisir de la structure de l'ADN au travers de ses œuvres. La majorité des autres artistes s'en est emparé à partir des années 80 comme les sculpteurs Roger Berry avec "Portrait of a DNA sequence" et Charles Jencks avec "Spirals Time-Time Spirals".
La plus célèbre peinture de Dali illustrant la structure d'ADN en double hélice est incontestablement "Galacidalacidesoxyribonucleicacid". Fini en 1963, ce tableau rend hommage à cette découverte faite par Jim Watson et Francis Crick, leur valant au passage le prix Nobel de physiologie-médecine en 1962.
Le nom de cette œuvre résulte d'une association des noms de Gala, femme de Dali, d'acide désoxyribonucléique (ADN) et de Dali lui-même. Vous avez dit complexe ? L'artiste est un original et aime la provocation. La peinture évoque les trois moments de notre existence : la mort est suggérée à droite de l'œuvre par des hommes tenant des fusils disposés de la même manière que les bases composants l'ADN ; la vie à gauche par la molécule d'ADN et enfin l'au-delà symbolisé au milieu du tableau avec Dieu.
Cette fascination pour la structure en double hélice de l'ADN suivra Dali jusqu'à sa mort. ? Pour lui, l'ADN était la preuve de l'existence de Dieu. Qui pouvait créer une structure aussi parfaite ? Une vision que ne partageaient pas les scientifiques Watson et Crick.
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